Tu me manques... (PV Satheen)

Le regard dans le vide, j’étais assis sur le perron de la porte menant aux dortoirs des garçons. La température extérieure était largement descendue en dessous des 0°C mais l’avantage d’être un novice est qu’on sentait moins le froid que les humains. Cependant, cela ne m’empêchais pas d’avoir le bout du nez tout rouge à cause du froid. Enroulé dans un long manteau noir, j’ajustais doucement l’écharpe qui se trouvait autour de mon cou. Face à moi, la cour de la maison de la nuit avait revêtu un fin manteau de neige blanche, une fine pellicule, amplement suffisante pour voir les novices s’amusaient entre eux à se jeter des boules de neige dessus en riant.

J’aurai peut-être dû rentrer et me faire un bon chocolat chaud près d’un chauffage mais j’avais besoin de prendre l’air et de me changer les idées. Une chance, la neige avait cessé de tomber et il n’y avait pas de vent. C’était parfait pour sortir. Il me reste trois bonnes heures avant que le jour ne se lève totalement.

C’est pour les bois que j’optais et plus exactement la maison abandonnée. Elle se trouvait non loin de la maison de la nuit, et n’était que très peu fréquentée. Au contraire, toujours déserte, elle était parfaite lorsqu’on avait envie d’un peu de solitude. Cela faisait des années, où elle n’avait aucun propriétaire et vu son état actuel, pas mal de chose était à refaire. De plus, qui voudrait habiter dans un endroit perdu au beau milieu d’une forêt ?

Poussant la porte, elle poussa un long et affreux grincement. La refermant derrière moi, je me longeais un long couloir qui menait à l’immense séjour. Marchant lentement, je perçus une présence dans la maison. Plus je m’approchais d’elle et plus je la reconnaissais : Satheen. Je pouvais la sentir à des mètres à la ronde. Peut-être était-ce dû au fait qu’on avait été souvent enlacé l’un contre l’autre dans le passé et que son odeur était imprimé dans mon crâne à jamais ? Notre dernière conversation datait maintenant de quelques jours et je n’avais pas cessé de penser à elle, jour comme nuit. Elle savait désormais ce qui c’était passé entre sa sœur et moi mais cela ne changerait rien au fait qu’elle me manquait. Croisant les bras sur mon torse, je m’appuyais contre le cadran de la porte avec un léger sourire en coin

« Que fais-tu ici toute seule ? Besoin de solitude ? »

« We all want to be with someone ... ♥ »

Assise depuis un petit moment sur le rebord de sa fenêtre à regarder la neige tomber, Satheen-Ivallyah se décida enfin à bouger quand les flocons ne volèrent plus. Elle jeta un coup d'oeil à son portable et remarqua qu'il lui restait un petit moment avant le lever du soleil. Avisant les novices qui s'amusaient dans la neige, elle se dit que ça ne pourrait sans doute pas lui faire de mal de changer d'air et de profiter de ce temps, qu'elle adorait depuis toujours. Surtout qu'elle avait déjà une petite idée de ce qu'elle voulait faire...
Satheen se dirigea vers son armoire et prit son courage à deux mains pour fouiller dedans, à la recherche de son pantalon d'équitation. Elle dût retourner tous ses vêtements avant de finalement le trouver, plié entre deux jeans. Elle ôta rapidement son slim pour enfiler le vêtement bleu et chocolat ainsi que des chaussettes assorties, y rajouta un sweat Abercrombie et se tressa rapidement les cheveux. Elle mit ses boots, et embarqua ses chaps avant de sortir de sa chambre, attrapant son iPod au passage.

Arrivée devant le box d'Esperitia, sa jument espagnole à la robe gris clair pommelé et aux balzanes noires, Satheen prit son temps pour la panser et l’arnacher, passant de temps en temps sa main sous sa crinière tout en lui murmurant des mots doux et en lui racontant ses problèmes. Puis elle se mit en selle et sortit dans la cour, pour se diriger vers les bois, sa jument lui faisant totalement confiance pour qu'elle le guide. A un certain endroit, elle bifurqua dans un chemin en mauvais état que peu de novices connaissaient, et qui menait à la maison abandonnée. Cette maison, le parfait endroit lorsque l'on a envie d'être seul, Sath' la connaissait par coeur pour y avoir passer beaucoup de temps.
Petite aventurière, elle l'avait découverte alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'années, et l'avait tout de suite adoptée comme étant sa maison à elle, son repère, et le fait qu'elle soit paumée en pleine forêt et à proximité d'un inquiétant pensionnat n'y changeait rien.

Satheen fit le tour de la maison, pour laisser Esperitia derrière et y entrer, souriant lorsque la pouliche renâcla tandis que la porte grinçait sur ses gonds de manière franchement glauque. Elle traversa l'interminable corridor menant à la pièce principale, faisant craquer le parquet, et s'installa sur le canapé, le dos appuyé contre l'accoudoir, les jambes repliées près de sa poitrine. Sath' sortit son iPod de sa poche, se rendant compte qu'elle avait bêtement oublié ses écouteurs. De toute façon, elle était seule et quasiment sûre que personne ne la rejoindrait, alors ça ne dérangerait personne qu'elle n'utilise pas ses écouteurs, si ?

C'est ainsi que, le regard dans le vague, elle se mit à chantonner doucement les paroles des chansons que son baladeur voulait bien lui passer, ce qui lui permit de se vider la tête, de ne plus penser à rien, que se soit aux études, à sa soeur ou à Söfrèn et au vide qu'elle ressentait en pensant à lui... Il lui manquait chaque jour de plus en plus, et s'était de plus en plus dur pour elle, en se levant le matin, de ne pas courir jusqu'à sa chambre pour lui sauter dans les bras.
A cette pensée, les larmes se remirent à couler le long de ses joues, silencieuses. Larmes qu'elle essuya aussi discrètement que rapide en entendant la voix de Sôfrèn derrière elle. « Que fais-tu ici toute seule ? Besoin de solitude ? »
La novice se contorsionna pour regarder le beau brun appuyé sur le cadre de la porte, un superbe sourire en coin sur les lèvres. En apercevant ce sourire, son coeur eut un raté, et elle ne put s'empêcher de lui renvoyer un sourire.

« Je suis pas toute seule, Esperitia est derrière la maison, et mon iPod garde un oeil sur moi... »

Ce lieu ressemblait à un de ses vieux greniers poussiéreux où jamais personne ou presque ne se rend. Je me rappelle très bien qu’on venait souvent ici avec des copains quand j’étais gamin. On prenait une lampe qu’on braquait sur notre visage et on se rencontait des histoires d’horreur. Puis, en grandissant, c’était un lieu tranquille, parfait lorsqu’on voulait se retrouver seul avec sa petite amie. Haylee détestait ce lieu, qui lui donnait des frissons et pourtant on avait passé bien des heures, pelotonnés l’un contre l’autre ici. L’avantage c’était qu’il n’y avait ni parents, ni frères, ni sœurs, c’était un lieu vraiment tranquille.

Cette maison portait bien son nom d’ « abandonnée ». Tous les meubles étaient restés là lorsque le dernier propriétaire était décédé et qu’aucun de ses descendants n’avaient voulu de cette vieille et perdue demeure.

Entendre Satheen chantonner me rappellait de vieux souvenirs, enfin pas si vieux que ça en y réfléchissant. Peut-être aurai-je dû laisser le passé au passé mais je ne pouvais pas m’empêcher de me rappeller de chaque petit moment passé avec elle. Afin qu’elle ne se contorsionne pas davantage, j’escaladais agilement le canapé et me laissais tomber dans un coin.« Je suis pas toute seule, Esperitia est derrière la maison, et mon iPod garde un oeil sur moi... » C’est sans étonnement, qu’un très léger rire s’échappa d’entre mes lèvres.

« Vraiment ?Avec un système de défense et tout ? Faudra que tu me donnes le modèle ! »

Je gardais un sourire avant de remarquer qu’elle avait la joue légèrement humide. Mon visage changea aussitôt et toute trace de sourire disparut .

« Ca va Sath ? »

D’accord question idiote, vu la situation. Ca n’allait pas fort pour moi, ça ne devait pas aller bien fort pour elle. A peine eus-je terminé ma phrase que mon regard vint se poser en face de moi, dans le vide.

« Question idiote… »

La novice admira le jeune homme sauter au dessus du canapé pour s'installer à coté d'elle, dans un coin. Satheen ne pût s'empêcher de sourire en entendant Söfrèn se moquer d'elle. « Vraiment ?Avec un système de défense et tout ? Faudra que tu me donnes le modèle ! » Bon d'accord, c'était vrai qu'un iPod ne pourrait pas faire grand chose pour elle si jamais elle se faisait attaquer par des extraterrestres, mais le baladeur contenait toutes les chansons préférées de Sath, musique qui avait le don de l'apaiser ... Alors, selon sa logique, son iPod lui permettait de se réfugier dans sa bulle, la protégeant ainsi du monde extérieur. CQFD.
« C'est un modèle unique, que j'ai piqué à l'inspecteur gadget... Désolée. »
Elle haussa les épaules en tentant un sourire. Mais Söfrèn ne sembla pas le remarquer, le regard apparemment attiré par les yeux encore plein de larmes de sa blonde, tandis que son sourire s'effaçait. « Ça va Sath ? ... Question idiote. »
La jeune femme soupira, le regard rivé sur le profil du beau brun. Non, ce n'était franchement pas la grande joie, contrairement à ce qu'elle voulait bien laisser paraitre. Quoi qu'elle fasse ou dise, elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui, à leur histoire, à tous ces moments magiques passés ensemble, puis à leur dernière conversation ... Il lui manquait terriblement, et pourtant elle savait qu'elle ferait une erreur en se jetant dans ses bras, comme elle avait tant envie de le faire. Elle n'était pas encore prête pour ça, elle ne l'avait pas encore totalement pardonné, n'avait pas encore totalement digéré sa peine et sa douleur. Alors elle oubliait ces deux fléaux à sa manière, en s'isolant du reste du monde, mais surtout en s'éloignant de l'être aimé. Qui semblait la suivre partout où elle allait.
Satheen savait très bien qu'elle serait incapable de lui répondre sans se remettre à pleurer, c'est pourquoi elle décida de fredonner à mi-voix une phrase de la chanson que son baladeur passait, et qui illustrait plutôt bien ce qu'elle ressentait.
« Every time I close my eyes, it's like a dark Paradise ... »
Son regard doux toujours posé sur le visage de Söfrèn, la jeune femme se passa une main dans les cheveux, se sentant légèrement et bêtement gênée.
Un "paradis sombre", car elle ne pouvait s'empêcher de penser à Söfrèn-Ezra, et qu'à chaque fois qu'elle pensait à lui, le souvenir d'une fameuse et triste nuit revenait à elle. Satheen, sortit de ses pensées et reprit, un peu plus fort.
« Disons que j'ai connu pire tout comme j'ai connu mieux... »

Désormais installé sur le canapé, je m’étais positionné sur le côté, de façon à être tourné vers Satheen. Elle était malheureuse et j’étais la cause de ses larmes. En entendant son soupire s’échapper d’entre ses lèvres, je restais à la regarder avant que finalement, ma main vint effleurer sa joue doucement. Je ne savais pas ce que serait sa réaction, mais c’était instinctivement que j’avais fait ce geste.C’est alors qu’elle me répondit. « Every time I close my eyes, it's like a dark Paradise ... » Lana Del Rey… J’avais déjà entendu la belle blonde fredonner les paroles à plusieurs reprises et c’est ainsi que je reconnus les quelques mots tirés de la chanson. C’est alors qu’à mon tour, je lui répondis.

« Your face is like a melody, it won't leave my head »

Pour ne pas me quitter, il ne me quittait pas. Je pensais à elle à toute heure du jour et de la nuit. Un objet, une situation, une phrase, énormément de choses de la vie quotidienne me faisait penser à ma belle blondinette. Et même lorsque je parvenais enfin à m’assoupir, elle s’immisçait dans mes rêves. Quel abruti j’avais été ! Il n’y avait pas une seconde, même une microseconde où je ne m’en voulais pas. J’avais tout bousillé, tout était ma faute, j’avais merdé, de A à Z. J’avais ce que je méritais, je ne la méritais pas. Pourtant, Dieu sait qu’elle me manquait !

« Tu me manques …»

Ses mots avaient quittés mes lèvres avant même que je puisse m’en rendre compte. Je baissais un instant le regard avant de le reposer sur ses jolis prunelles. J’avais été honnête, même si elle avait besoin de temps et moi aussi, cela ne changerait rien à ce que je ressentais. Un vide…un immense vide dans ma vie. Je m’étais attaché à Satheen, et j’en étais même terriblement et définitivement amoureux. J’étais loin de m’imaginer, qu’avec ce fichu pari, je finirais par trouver la femme avec qui j’avais vraiment envie d’être.

PS:
Spoiler:

Satheen-Ivallyah se retint de se reculer en voyant la main de Söfrèn s'approcher de son visage, une réaction totalement idiote que beaucoup appelle "instinct". Ce n'était pas non plus comme si ses doigts, qui avaient déjà effleurés sa peau à maintes reprises, allaient la dévorer, bien au contraire, puisqu'ils effleurèrent sa joue avec une infinie douceur, face à laquelle elle ferma un instant les yeux. Puis il lui répondit, également à l'aide d'une simple phrase extraite de la même chanson. « Your face is like a melody, it won't leave my head »
La jeune femme ne put s'empêcher de sourire, non seulement parce qu'elle l'avait apparemment assez saoulé avec cette chanson pour qu'il en ait retenu des paroles, mais aussi car elle ne pouvait pas non plus se le sortir de la tête, quoi qu'elle fasse, que se soit le jour ou la nuit. Il suffisait parfois qu'elle remarque qu'il était telle heure ou tel jour pour penser à tout ce qu'ils pourraient faire à cet instant. Et ça la rongeait, tandis qu'elle se demandait toutes les cinq minutes quand se finirait enfin cette période de mise au point. Car, malheureusement pour elle, elle n'avait aucun contrôle là-dessus, et ne pouvait faire qu'une chose : croiser les doigts en espérant que toute cette histoire serait bientôt derrière eux.

Trois petits mots la ramenèrent bientôt à la réalité. Trois mots à la fois frappants et réconfortants. « Tu me manques …» Sans vraiment le regarder, elle posa ses yeux sur lui, sur son si beau visage, tandis qu'elle se rendait compte de ce qu'il venait de dire. Puis, avant même qu'elle n'ait l'occasion de prendre conscience de ce qu'elle faisait, elle se jeta à son cou, comme si sa vie en dépendait, enfouissant son visage dans le creux de son épaule, tandis qu'elle luttait pour retenir de nouvelles larmes.
« Tu me manques aussi Söfrèn … Beaucoup trop...»
Satheen prit conscience à cet instant de ce qu'elle venait de faire et de dire, avant de finalement décider que cela n'avait aucune importance pour le moment ...

Spoiler:

Ses jolis yeux se posèrent sur moi et durant une fraction de seconde, je me demandais quelle allait être sa réaction. Je venais de lui dire ça après tout ce que j’avais pu lui faire. J’aurai mieux fait de m’éloigner d’elle, d’éviter de la croiser aussi souvent et de lui parler. Elle en aurait que moins souffert et serait passer à autre chose. Elle méritait quelqu’un qui jamais ne la rendrait malheureuse comme j’avais pu le faire. J’en étais parfaitement conscient et pourtant ses mots, si forts et si vrais, avaient quittés mes lèvres comme une fusée.

Lorsqu’elle vint se blottir contre moi, quelle fut ma surprise ! C’était une très agréable surprise ! Je glissais doucement mes mains à sa taille si fine et posais mon menton contre le haut de son crâne. Si ce n’était un rêve alors je ne voulais plus me réveiller. L’avoir de nouveau près de moi m’avait tellement manqué et me rappelait que davantage à quel point j’avais été stupide. Doucement, je vins déposer un baiser dans ses cheveux couleur or. « Tu me manques aussi Söfrèn … Beaucoup trop...»

Je la regardais alors, niché au creux de mon cou et je vins effleurer du bout des doigts sa joue aux pommettes si parfaitement sculptées. Je ne rajoutais rien, il n’y avait rien à dire, juste à apprécier. Dans certains cas, le silence exprimait bien plus de chose que les paroles.

À chaque seconde qui passait, Satheen-Ivallyah maudissait un peu plus ce jour bénit où, pour la première fois, elle avait vu Söfrèn s'approcher d'elle avec son petit sourire en coin. Ce jour était le premier d'une série d'instants heureux, malheureusement bien souvent éclipsés par des moments faits de peine et de souffrance. Et pourtant, elle savait que pour rien au monde, elle n'effacerait ces moments magiques, ou les échangerait contre de meilleurs souvenirs avec d'autres personnes. Il n'y avait qu'une seule raison à ça : elle l'aimait. Lui et personne d'autre. Mais l'amour n'est pas aussi simple que dans les films. Il ne suffit pas toujours de se pointer avec des fleurs et un "je t'aime" après avoir commis une erreur pour se faire pardonner, tout comme il faut du temps et du recul pour parvenir à pardonner. Et quoi qu'elle ait pu dire, Satheen avait réellement envie de lui pardonner une fois de plus, pour la simple et bonne raison qu'elle détestait être loin de lui. Même si elle avait toujours fait le maximum pour se tenir loin de lui pendant cette période où il tentait vainement de lui expliquer ses motivations, elle ne pouvait pas nier qu'elle avait apprécié qu'il tente tout de même de la voir et de lui parler, alors qu'il aurait tout simplement pu laisser tomber et passer à une autre histoire, chose qu'elle était incapable de faire.

Aussi, même si elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas dû se blottir contre lui, Sath' était incapable de s'en détacher, tout comme elle était incapable de ne pas apprécier ses mains sur hanches délicates. Satheen ferma les yeux, tandis qu'il déposait un baiser plein de tendresse dans ses cheveux de soleil avant de poser son menton sur son crâne. C'était ces petits instants où ils n'avaient pas besoin de parler, juste à apprécier la présence de l'autre, qui lui avaient tant manqués, ces instants que l'on voulait éternels, car faits de douceur et empreints d'amour.
Si elle avait pu, la novice serait restée là, à ne rien penser d'autre qu'aux doigts de Söfrèn qui caressaient ses pommettes. Mais la dure réalité n'aime pas qu'on s'éloigne trop d'elle, et elle rattrapa la blondinette un peu trop rapidement à son goût.
Elle ne devrait pas être dans ces bras qui avaient accueillis sa peste de sœur, elle n'aurait jamais dû y chercher un refuge. Satheen-Ivallyah rouvrit les yeux tandis qu'elle sentait les battements de son cœur s'accélérer progressivement. Presque avec trop de ferveur, elle de détacha complètement de lui, reprenant sa place sur le fauteuil, le regard légèrement dans le vague, sans lui laisser le temps de réagir. « Je... Désolée, j'aurais... J'aurais pas dû ... » Puis, comme si rester à ses cotés était devenu insoutenable, elle se leva et alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, posant la tête contre la vitre glacée, espérant calmer la galopade assourdissante de son cœur ...

**Quelqu'un vient de sortir les crocs !**

» Satheen ϟ Show me how to lie» We need to talk ||ft. Satheen.♥ » Everyone has a best friend ϟ Octavia & Satheen» Satheen ϟ Parfois, on a juste besoin de se souvenir qui on est vraiment pour recommencer à vivre...» Satheen ϟ Quand j'étais petite, je voulais être la fée Clochette, rien que pour pouvoir voler avec Peter Pan...

Tu me manques... (PV Satheen)

Tu me manques... (PV Satheen)

Sujets similaires

Sujets similaires